Mes citations préférées sur le jeu de go
« C’est pourquoi j’ai choisi le jeu de go, qui correspond à mon penchant pour l’infini architectural de notre monde mental mais aussi parce que c’est un jeu où le langage est banni, un jeu où enfin deux jeunesses de nationalité différente, de langue différente, d’idéologies différentes, peuvent enfin se rejoindre. »
« Le Monde est un Jeu de Go dont les règles ont été inutilement compliquées »
« Les hommes ne sont jamais autant des génies qu’en inventant des jeux, et les philosophes devraient s’en inspirer pour perfectionner l’art des arts qu’est celui de la pensée […] Le go serait unique car les joueurs, à ce qu’il paraît, ne massacrent pas les pierres de l’adversaire mais se contentent de les contenir et de les encercler, sans meurtres ou carnages. Cela peut arriver dans d’autres jeux, par hasard, mais ici c’est nécessairement que cela se passe ainsi [...] Le nombre de pierres et la taille du tablier me laissent penser que ce jeu demande beaucoup d’intelligence et qu’il est très difficile, bien que je ne connaisse pas toutes les règles. Il vaut la peine de mentionner que c’est probablement le seul jeu où la victoire s’obtient en immobilisant l’adversaire plutôt qu’en le tuant. On peut donc supposer que son inventeur a dû être une sorte de brahmane qui abhorrait tuer et recherchait des victoires sans effusion de sang. Il est connu que les peuples d’Extrême-Orient sont bien plus chrétiens dans ce cas que ceux qui se disent chrétiens… »
« une voie directe menant au cœur du secret de l’univers, dans les échanges de l’inspiration et de l’expiration, du ciel et de la terre, du Yin et du Yang » [...] « … une philosophie dont le jeu et l’ambition étaient d’approcher de la perfection, de l’être pur, de la réalité pleinement accomplie »
(Shan Sa, La joueuse de go)
« Le Monde est un Jeu de Go dont les règles ont été inutilement compliquées »
(poète chinois)
« Les hommes ne sont jamais autant des génies qu’en inventant des jeux, et les philosophes devraient s’en inspirer pour perfectionner l’art des arts qu’est celui de la pensée […] Le go serait unique car les joueurs, à ce qu’il paraît, ne massacrent pas les pierres de l’adversaire mais se contentent de les contenir et de les encercler, sans meurtres ou carnages. Cela peut arriver dans d’autres jeux, par hasard, mais ici c’est nécessairement que cela se passe ainsi [...] Le nombre de pierres et la taille du tablier me laissent penser que ce jeu demande beaucoup d’intelligence et qu’il est très difficile, bien que je ne connaisse pas toutes les règles. Il vaut la peine de mentionner que c’est probablement le seul jeu où la victoire s’obtient en immobilisant l’adversaire plutôt qu’en le tuant. On peut donc supposer que son inventeur a dû être une sorte de brahmane qui abhorrait tuer et recherchait des victoires sans effusion de sang. Il est connu que les peuples d’Extrême-Orient sont bien plus chrétiens dans ce cas que ceux qui se disent chrétiens… »
(Matteo Ricci, moine jésuite, 1710)
« une voie directe menant au cœur du secret de l’univers, dans les échanges de l’inspiration et de l’expiration, du ciel et de la terre, du Yin et du Yang » [...] « … une philosophie dont le jeu et l’ambition étaient d’approcher de la perfection, de l’être pur, de la réalité pleinement accomplie »
(Hermann Hesse, Le jeu des perles de verre)